Le projet OOLTRA a débuté pendant la période de confinement. Suite à des recherches sur les sujets pouvants êtres abordés de manière engagée plastiquement et visuellement, ma pensé ma tourné vers les mouvements de supportérisme qui me passionne depuis mon premier match vu à la tv. Ainsi, OOLTRA aborde plusieurs sujets de divers mouvements et d'horizons différents.
"OOLTRA"
freedom for fans.
Le projet OOLTRA a débuté pendant la période de confinement. Suite à des recherches sur les sujets pouvants êtres abordés de manière engagée plastiquement et visuellement, ma pensé ma tourné vers les mouvements de supportérisme qui me passionne depuis mon premier match vu à la tv. Ainsi, OOLTRA aborde plusieurs sujets de divers mouvements et d'horizons différents.
"OOLTRA"
freedom for fans.
1984
1984
AGORA, PAR AMOUR DU GOÛT
Gaz lacrymogène sur tissus
2022
Longue de trois mètres, cette bâche annonce «agora» . Une agora était, dans la Grèce antique, la réunion du Conseil d’une cité ou de l’ensemble du peuple, au cours de laquelle les citoyens exercent leurs droits politiques, avant de désigner, par métonymie, la place publique qui porte ce nom. Ce principe d’architecture (et de ce qu’on pourrait considérer comme une urbanisation de l’époque) a attiré l’attention d’un célèbre architecte Français et auteur de la Cité Radieuse: Le Corbusier. Dans l’un de ces autres projets, il avait pour objectif de reconstruire le vieux Paris. Inspiré (involontairement) par l’architecture et l’urbanisation soviétique, Le Corbusier voulait tout détruire, pour construire un ensemble d’immeubles qui s’apparentent aujourd’hui aux cités présentes dans les banlieues de certaines villes. En raison d’un patrimoine protégé, le projet n’aura jamais lieu et le grand architecte se verra dans l’obligation de quitter les centres historiques pour réaliser la plupart de ces projets loin de ceux-là. Il y a donc dans ce fait, une volonté de la part des instances de repousser les éléments « révolutionnaires » loin des milieux les plus attractifs et centraux. Dans ce projet, le repoussement est matérialisé par le gaz lacrymogène, qui a pour but de repousser les gens. La bâche est installée aux abords du stade de Firminy, construit par Le Corbusier à partir de 1954. Cette enceinte est entourée par une route appelée Boulevard périphérique du stade alors qu’il ne s’agit pas vraiment d’un périphérique. Cet axe aussi vrai que nature englobe alors l’église, la maison de la culture et le stade, tous trois imaginé par Le Corbusier. Cette idée globale qu’on appelle Firminy-Vert, met en avant une cité excentrée de sa ville et dont le point central est un stade. Cette bâche limitrophe est le résultat d’une matière repoussante, contraignant les nouvelles agoras à se construire ailleurs au lieu de remplacer les anciennes.