
Le projet OOLTRA a débuté pendant la période de confinement. Suite à des recherches sur les sujets pouvants êtres abordés de manière engagée plastiquement et visuellement, ma pensé ma tourné vers les mouvements de supportérisme qui me passionne depuis mon premier match vu à la tv. Ainsi, OOLTRA aborde plusieurs sujets de divers mouvements et d'horizons différents.

"OOLTRA"
freedom for fans.
Le projet OOLTRA a débuté pendant la période de confinement. Suite à des recherches sur les sujets pouvants êtres abordés de manière engagée plastiquement et visuellement, ma pensé ma tourné vers les mouvements de supportérisme qui me passionne depuis mon premier match vu à la tv. Ainsi, OOLTRA aborde plusieurs sujets de divers mouvements et d'horizons différents.

"OOLTRA"
freedom for fans.
1984
1984

LOCAL'S
Sérigraphie sur écharpes tissées
2022
Les enseignes de commerces de quartiers font partie de l’identité des propriétaires. Fier.e.s d’avoir accompli un tel objectif qui est celui d’ouvrir sa propre affaire et de l’importance de sa présence dans une vie de quartier. Il y a dans le choix typographique de ces enseignes, une part de naïveté et d’extravagances dû à l’imagination croissante (et débordante) de son créateur. Comme si une fois lancée, l’improvisation était incontrôlable. Malgré ce que l’on pourrait qualifier de mauvais goût graphique, ces enseignes ont le pouvoir de se caractériser et de s’harmoniser collectivement. Cette analyse, Guillaume Berneau l’a déjà faite. Ce graphiste, dont le mémoire et quelques productions traitent du supportérisme, recherche à travers les enseignes une inspiration de langage. Le fruit que dégage ces écriteaux provoque de la reconnaissance. Reconnaissance d’analyse, de mémoire, d’existence et d’appréciation. Ce «merci» fait évoluer la création standard au rang de génie. C’est ce génie que les habitants apprécient inconsciemment. Ayant un fort attachement à leurs localités, les mouvements sous-culturels footballistiques critiquent le football d’aujourd’hui (moderne et business): salaires des joueurs trop élevés, augmentation du prix des places, de la bière (sans alcool), des joueurs (pour les transferts) et surtout les sponsors et publicités à foison. Mais que ce passerait-il si demain, les clubs de football optaient pour promouvoir les commerces de leurs villes? Soyons plus réalistes. Que ce passerait-il si demain les supporters à la débrouillardise facile s’en occupaient?



